skip to Main Content
Photographe portraits et reportages pour les entreprises en Auvergne Rhône-Alpes   

A propos de ce projet

Photographe immobilier dans un chalet à Courchevel

Il y a des  shootings immobiliers plus faciles que d’autres ! Quand le photographe arrive sur place en même temps que le service de ménage, il sait déjà que ça sera tendu… Pour ce reportage en tant que photographe immobilier dans un chalet à Courchevel, mon intervention était minutée. En effet, en plein hiver, on ne dispose que de quelques petites heures d’ensoleillement. Or il y a parfois beaucoup à faire. Par exemple : le dressage de la table du petit déjeuner, l’ajout de quelques plantes, l’ajustement de la position des fauteuils, etc. Sans parler de la mise en scène de la décoration, conformément aux désirs du client, le tout dicté par téléphone !

J’avais déjà effectué une vidéo drone immobilière pour ce même client, dans le quartier des chalets à La Tania.

Prise de vue photographique d’un chalet de montagne

A la prise de vue, ces photos m’ont demandé une technique particulière et originale. Depuis quelques temps, en effet, j’éclaire les parties sombres de la scène, non pas en post-production, mais grâce à des flashes déportés. Utiliser les éclairs d’un flash en photographie immobilière est une approche peu utilisée en France. En effet, il faut que cela reste discret. Ce qui implique d’utiliser des masques de fusion sur Photoshop afin de mélanger les différentes expositions. Cette étape manuelle créative, peu de photographes la connaissent. Préférant, pour la plupart, la technique automatique du HDR… Or, contrairement au HDR, le flash permet une excellente restitution des couleurs.

Par ailleurs, les images de ce shooting immobilier ont été faites de deux manières différentes. D’abord, les classiques prises de vue au grand angle (équivalent 15mm), sur trépied, à faible ouverture, pour une large profondeur de champ. Celles-ci permettent d’embrasser toute la scène d’une large pièce, avec beaucoup de netteté. Mais j’ai aussi employé une focale un  peu plus longue (équiv 50mm), à grande ouverture (F2.0). Pour une autre série de photos mettant l’accent sur les détails du mobilier et de la décoration.

La post production des photos immobilières

La satisfaction du client étant ma priorité, la post production de ces prises de vue fut conséquente. En effet, plusieurs personnes, dans la famille du client, n’avaient pas le même avis sur le rendu des photos. Avoir plusieurs interlocuteurs n’est pas facile à gérer, c’est même quelque chose à éviter ! Ainsi, j’ai du envoyer 3 à 4 versions différentes, avec un retour parfois mitigé.

Finalement, je me suis résolu à effectuer un traitement d’image très spécial, en jouant sur la courbe des tonalités. De cette manière, on évite des noirs trop bouchés et des blancs trop éclatés. C’est un rendu très à la mode actuellement, que je me suis toujours refusé de mettre en oeuvre. Pour moi, de beaux contrastes sont plus fidèles et parlants qu’une image trop « molle ».

Cependant, la photo immobilière est un exercice complexe qui comporte de nombreuses subtilités. En particulier dans un chalet, dont l’intérieur bois ne permet aucune diffusion de la lumière, et paraît souvent trop sombre. C’est pourquoi, mieux vaut savoir s’adapter et maîtriser plusieurs techniques, pour obtenir le rendu souhaité par le client. Cette fois, une courbe des tonalités modifiée s’est révélée très efficace pour adoucir les contrastes. Ce qui m’incitera à réemployer ce procédé en post-production lors de prochains reportages immobiliers, si nécessaire !

Back To Top